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Paris City Hall Takes a Stand: NO MORE LOVE LOCKS

Yesterday, on the Pont de l’Archevêché in the 5th arrondissement, Paris City Hall held a press conference to officially announce their anti-“love lock” campaign. Vanessa Panetto, head of communications for the city spoke to some 20-odd journalists about the plan for addressing the “love locks” problem plaguing Paris.

Panetto began her statement with the issues of weight and safety, citing the potential dangers of collapse, a very real threat that has clearly pressed them into action, finally. According to Panetto, the #lovewithoutlocks selfie campaign, which launched this past Monday, is just the first step in what appears to be a speak-softly-but-carry-a-big-stick plan. “We’re testing a more conciliatory approach first,” Panetto told the press, “but if it does not work, a ban could be the solution.”

This was the first time City Hall publicly threatened a ban on “love locks,” though when asked by journalists present, Panetto would not commit to a date when a ban might be imposed. Meanwhile, after three months of heavy tourist traffic, the Pont des Arts has nearly 20 panels in some state of collapse, many covered by plywood boards or construction barriers.

stickerIn addition to the selfie campaign, the city of Paris has placed 23 large stickers on the Pont des Arts and Pont de l’Archevêché urging love-lockers in French, English and Spanish: Our Bridges Can No Longer Withstand Your Gestures of Love. NO MORE LOVE LOCKS!

It remains to be seen if tourists will heed the new campaign, especially since they have not been dissuaded by the obvious signs of damage the locks have caused. But it is encouraging to see City Hall finally taking a stand. In the end, though, they may have to take out that big stick—in the form of an outright ban on “love locks”—before Paris loses some of its most cherished landmarks.

The Pont des Arts after 3 months of heavy tourist traffic.
The Pont des Arts after 3 months of heavy tourist traffic. Tourists hang locks, unfazed.

FLASH: La Mairie de Paris discute avec NLL

Nous sommes heureux de vous annoncer que la première réunion entre No Love Locks et la Mairie de Paris a eu lieu le vendredi 27 juin. Cette réunion téléphonique d’une heure a permis d’échanger sur nos points de vues, nos analyses et nos actions à propos de l’élimination des cadenas à Paris. Cette réunion était à l’initiative de l’équipe de Bruno Julliard à la Mairie de Paris, que nous remercions. M. Julliard est le premier adjoint et il a été chargé par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, de trouver des alternatives aux cadenas.

C’est une étape importante pour notre mouvement et notre campagne. Nous avons été entendus et la Mairie a montré un intérêt certain pour le travail réalisé depuis cinq mois. La Mairie avait auparavant reçu notre dossier de 44 pages et s’est montrée impressionnée par la communauté active qui soutient la campagne, notamment à travers les médias sociaux.

No Love Locks a ainsi eu l’occasion de présenter directement les propositions d’actions que nous considérons comme nécessaires pour éradiquer l’épidémie de cadenas sur les ponts et les monuments de Paris. Les voici :

  1. Affichage plurilingue autour et sur les ponts et monuments affectésCet affichage expliquera que ces sites sont protégés (patrimoine mondial UNESCO) et que personne ne doit y accrocher de cadenas. Une des raisons pour lesquelles les cadenas ont proliféré est que jusqu’à maintenant personne n’a officiellement dit que les cadenas n’étaient pas les bienvenus à Paris. Si la Ville dit stop, alors un grand nombre de gens arrêteront. C’est la priorité numéro 1 – un affichage informatif, pédagogique et dissuasif.
  2. Interdiction et enlèvement des cadenas des ponts et des monuments affectésNous croyons que l’interdiction explicite des cadenas est une part essentielle du message envoyé au public, sur ce qui est acceptable et respectueux, et que le vandalisme ne peut être toléré. L’affichage dissuasif devrait permettre de réduire le nombre de nouveaux cadenas mais ne suffira pas sans une interdiction explicite de la part de la Ville de Paris. Et oui : nous voulons toujours que 100% des cadenas soient enlevés.
  3. Mesures préventives pour empêcher l’accrochage de cadenas (incluant l’usage de matériaux différents).Les deux ponts prioritaires sont naturellement le Pont des Arts et le Pont de l’Archevêché, ceux qui sont les plus défigurés par les cadenas et où les dangers sont les plus importants pour les ponts et le public – comme l’a révélé le dernier écroulement en date d’un panneau avec 700 kg de cadenas. Mais les cadenas attachés au Pont Alexandre III sont très choquants, puisqu’ils sont attachés à des sculptures historiques, même s’ils sont peu nombreux. Des mesures urgentes doivent être prises. Il est paradoxal de constater que les grilles fines auxquelles sont accrochés les cadenas ont été ajoutées aux Ponts pour protéger les enfants de chutes dans la Seine notamment, et que ces mêmes grilles sont devenues aujourd’hui un danger pour le public et les Ponts, à cause des cadenas.
  4. Interdiction de la vente de cadenas dans un certain périmètre autour des ponts et des monuments affectésCes mesures doivent s’appliquer non seulement aux vendeurs à la sauvette, mais aussi aux boutiques et aux bouquinistes.
  5. Appel ouvert à projets alternatifs aux cadenasNo Love Locks soutient cette initiative annoncée par la Mairie de Paris. Nous pensons qu’elle doit être lancée le plus vite possible et ouverte à des projets culturels, solidaires et environnementaux : Puisque notre objectif est de ne plus avoir de cadenas, il faut dissocier dans ces appels le traitement des cadenas existants (stockés dans les entrepôts de la Mairie et sur le Ponts) et des solutions alternatives sans cadenas.
  6. Partenariats et soutien populaireNous avons tissé des partenariats avec des associations impliquées dans la protection du patrimoine (comme l’Association pour la défense du site de Notre Dame et ses environs) et cherchons à les multiplier. Les 9300 signataires de notre pétition, les 3000 « J’aime » sur Facebook et nos 500 abonnés sur Twitter montrent que le soutien du public à notre initiative est important – sans compter les très nombreuses lettres reçues directement par la Mairie à ce sujet.

Après avoir eu l’opportunité de présenter notre vision et notre stratégie à la Mairie, et après avoir reçu un bon écho à nos propositions, nous croyons que la Mairie est réellement consciente et engagée dans la résolution de ce problème, au plan de la sécurité du public et du patrimoine, comme nous le sommes, ici à No Love Locks. La haute saison touristique bat son plein à Paris et nous pensons que des actions visibles de la part de la Mairie vont maintenant être mises en œuvre rapidement, bien que nous n’ayons pas été avertis de mesures spécifiques.

Nous espérons que cette première rencontre ainsi que l’accueil positif suite à nos efforts (et aux vôtres surtout) conduira à une future collaboration et à une communication régulière avec la Mairie pour libérer Paris des cadenas. Depuis le lancement de notre campagne il y a cinq mois, c’est le développement le plus significatif et nous sommes heureux de le partager avec vous.

Nous vous encourageons, vous, nos supporters, à continuer à répandre le message que les cadenas ne sont pas des symboles de l’amour et qu’ils ne sont qu’une forme de vandalisme et de pollution quand ils sont attachés à des ponts ou à des monuments. Paris était déjà la Ville de l’Amour avant les cadenas, et continuera à l’être encore plus après leur disparition. Que pouvez-vous faire pour nous aider ? La réponse est simple : Continuez à signer et à faire signer la pétition, en y laissant des commentaires pour la Mairie. C’est un moyen de montrer la nécessité d’un effort soutenu de la Mairie, étape par étape, afin de restaurer la beauté et l’utilité des Ponts de Paris.

Comme voyageurs ou touristes, nous n’avons pas le droit de faire ce que nous voulons chez les autres, et nous ne sommes pas légitimes pour laisser notre empreinte uniquement parce que nous avons payé pour notre voyage ou par amour. Les touristes doivent repenser leurs comportements, au risque de détruire les endroits qu’ils cherchent à découvrir – à travers la pollution, le vandalisme ou l’inconscience. Si vous aimez un endroit suffisamment pour le visiter, alors aimez-le suffisamment pour le laisser dans l’état où vous l’avez trouvé en repartant. Vous pouvez donc aussi soutenir No Love Locks en partageant le message du tourisme responsable et respectueux : Ne pas nuire. Ne prendre que des photographies. Ne laisser que des empreintes de pieds.

Nous vous tiendrons évidemment informés de tout développement important dans cette bataille à Paris. Y compris lorsque vous pourrez soumettre vos idées au moment de l’appel ouvert à projets. Beaucoup parmi vous nous ont déjà suggéré des idées, et vous pourrez également les proposer à la Mairie de Paris.

Merci encore pour votre soutien sans faille. Ce soutien et la communauté que nous avons bâti ensemble est un moyen puissant pour faire aboutir nos idées et pour franchir des étapes comme lors de cette rencontre de vendredi. C’est vous qui faites la différence !

A Bridge Too Far

photo-60I hadn’t been paying attention to the bridges in the center of the city; I was too busy building a life in the 11th arrondissement. Then in November, I saw what had become of the Pont de l’Archevêché, a tiny bridge that connects Notre Dame with Quai de Montebello. In what seemed like mere months, it had been inundated by an infestation of locks, a dense metallic clump of “love,” that crept over the side of the bridge like a fungus. And the size of some locks was shocking—huge, some up to four inches across (10cm). Heavy bike locks had been attached to the bridge, seemingly to create an additional surface for hanging more locks since all the available meshing was used up. Graffiti had sprouted on the stone wall where locks were unable to be attached. People had taken to scratching messages in the paint on the railing. This wasn’t love. It felt like madness, like an invading army had seized the bridge. I’d known the Pont des Arts was falling prey to this mania, but now this bridge? I became like a crazy person. This was a bridge too far.

I dashed off a post on my blog, My (Part-time) Paris Life, which went viral, lighting a fire under my friend Lisa—and the rest is history. No Love Locks was born.

Uh, it's Pont de l'Archevêche last I checked folks.
Um, what now? It’s Pont de l’Archevêche last I checked, folks. (Google)

We’ve since discovered that Pont de l’Archevêché is known as “Lovelock Bridge”—say what?—and is touted as such by tour guides and Google maps alike. That’s hair-pulling stuff. Were Lisa and I the only ones who thought this was a bad idea?

Seems not. Our followers are increasing faster than we would have imagined, and we’ve already been tweeted and re-tweeted, blogged and re-blogged just a few weeks into our project. Now, the press is taking notice. Our petition (ici en français), launched on 9 March, has garnered more than 1,000 signatures in just over five days. In our latest effort, we’ve sent an open letter to the candidates for the March municipal elections in Paris, asking them for their position on the issue. We await their responses.

It’s official: We’re a movement. For those not convinced, or on the fence, stay with us; what you will see in coming posts may surprise you—and change your mind. We’re not kooks or love-haters; we’re reasonable human beings who want to protect historic structures—and the beauty of our cities—from what’s sadly become rampant vandalism. Join us, will you? Sign our petition today.
—Lisa Anselmo

Here, a few photos of what turned Les Deux Lisas into accidental activists:

Whoa, folks. Give it a rest, huh?
Whoa, folks. Give it a rest, huh?
Oh, come on now. That's a tad too far.
Oh, come on now. A bicycle lock? Really?
DSC_0106
Well, it was a pretty view…once. Locks creeping over the side like fungus.